Diane de Poitiers, la plus que Reine
Diane de Poitiers
Elle était appelée la Favorite des Favorites, la plus que Reine, l’incomparable et l’insaisissable Diane de Poitiers. Elle fut la maîtresse d’Henri II pendant plus de 20 ans, et elle avait 20 ans de plus que son Royal amant. Diane fut d’abord la gouvernante d’Henri, avant de devenir sa maîtresse passionnée. Parcours atypique d’un couple qui le fut tout autant ! Diane fut célébrée comme la plus belle femme du royaume. Pour préserver sa beauté, elle buvait tous les matins une décoction d’or. Des potions toxiques qu’elle croyait magiques et qui l’on tué à petit feu. Henri II était éperdument amoureux d’elle. Diane a été une maîtresse Reine, une femme qui aura obtenu tout ce qu’elle souhaitait. Henri lui passait tous ses caprices.
Mais qui était Diane de Poitiers ?
Une femme aux deux visages à n’en point douter. Aucune femme ne s’était encore hissée à ce rang et à ce niveau de puissance. Diane est une femme au destin extraordinaire. Elle a porté Henri II au meilleur de lui-même. Mais deux légendes collent à l’image Diane de Poitiers : celle de la Dame de Cœur et celle de la Dame noire qui usa et abusa de tous ses pouvoirs. C’est ce que nous allons voir dans la série d’articles que je vous propose.
Les origines de Diane
Elle est bien née et issue de la grande Noblesse française, celle des champs de bataille. A sa naissance, une voyante avait prédit que Diane serait « plus que Reine ». A l’âge de 15 ans, son père, Jean de Poitiers, la marie au grand Sénéchal de Normandie, l’un des hommes les plus puissants du royaume, mais qui a 40 ans de plus qu’elle.
Il s’agit de Louis de Brézé qui est richissime mais qui a 55 ans. Il boite, il est plein de rhumatismes, il n’a plus de dents. On imagine la nuit de noces : certainement stupéfiante ! C’est littéralement la Belle et la Bête. Malgré cela, et pour tout le monde, c’était un grand mariage et grâce à lui, Diane est devenue du jour au lendemain une grande dame de la cour. Cette union a servi ses ambitions : elle est devenue la Grande Sénéchale.
Ce mariage a duré 16 ans et Diane eut deux enfants de son mari. Lors de son décès, elle devint veuve et fut réellement très triste. C’était visiblement un couple qui s’entendait et aucun témoin de son temps ne peut dire qu’elle a été infidèle. Elle a vraiment respecté, admiré et peut-être aimé son mari. Elle lui offre à la cathédrale de Rouen, le plus beau tombeau de la Renaissance qui n’ait encore jamais été commandé. Diane a porté le deuil tout de suite avec du noir et du blanc.
Diane Gouvernante
Elle mesurait 1m60 environ. Elle avait un visage ravissant, considérée comme l’une des plus belles femmes de son temps. Mais selon les témoignages de l’époque, elle était assez hautaine.
A la cour de François Ier, Diane est une dame d’honneur très respectée. On lui confie l’éducation des enfants du roi qui ont perdu leur mère très tôt. C’est elle qui va élever les trois fils du roi : le dauphin François, Henri et Charles. Elle manifesta très vite une préférence pour le petit Henri et cet enfant devint l’Amour de sa vie, aussi incroyable puisse-t-il paraître ! Diane à 38 ans et Henri 18 quand ils succombent à la passion. Une histoire de l’époque rapporte qu’ils ont même cassé le lit ! Ils ont dû mettre du cœur à l’ouvrage (sourire !).
Henri II était alors marié à l’Italienne Catherine de Médicis qui ne pouvait rivaliser. Diane était une femme mûre et accomplie. Elle montait à cheval, elle écrivait des poèmes. Elle a été la Dame d’Henri au sens chevaleresque du terme : comme une Reine, sa Reine de Cœur. Henri portait les couleurs de Diane, il la couvrait de cadeaux et de bijoux. Il la fit peindre pour laisser des images à la postérité. Il améliora le château d’Anet pour elle. Il lui offrit Chenonceau. Henri a même récupéré les diamants de la duchesse d’Étampe, la maîtresse de François Ier, pour les lui offrir.
Les emblèmes de Diane
Le symbole de la relations du roi Henri II et de Diane est ce monogramme aux lettres entrelacées : Un H mêlé de deux D qui ont été longtemps attribués à Henri et Diane.
H et deux D, ça veut dire Henri II (deux) ou Henri Dauphin. Mais les courtisans s’emparent de ce symbole et le mentionne comme Henri et Diane. C’est ce qu’à retenu l’Histoire. Le monogramme du Roi était partout et partout l’on voyait Henri et Diane symbolisés.
Catherine de Médicis, elle, voit dans les deux lettres une troisième, le C de son prénom. Et ces lettres sont bien le résumé de ce triangle amoureux, ce ménage à trois qui va régner sur la France pendant des années.
Diane s’est choisi plusieurs emblèmes :
- Le delta grec pour évoquer le D de son initiale. Mais aussi les flèches, l’arc et le croissant pour rappeler la Diane, déesse de la chasse et de la lune.
- Henri II aussi prend le croissant. Dans les armes de sa famille, le croissant de lune symbolise le cadet et il en a fait son emblème personnel parce que c’était un synonyme d’ascension car le croissant de lune va devenir une lune pleine. Il a de l’ambition. Diane a profité de ce symbole, pour se glisser, par son prénom, dans l’ombre du roi.
Diane, Catherine et Henri
Catherine était dévorée par la jalousie. Henri aimait profondément Diane mais pour autant, il était respectueux de son épouse. Cette dernière était férue de Sciences occultes. Elle utilisa donc la magie pour contrer sa rivale. Voici une pièce conservée aux Archives Nationales et couverte de symboles ésotériques. Catherine utilisait cette médaille en lisant des formules conjuratoires qui demandaient de lui accorder la force et de tenir son époux éloigné des influences d’une certaine femme étrangère (Diane de Poitiers).
Cette gravure conservée à la BNF atteste d’un objet mystérieux dont les légendes forcent le trait: fondu en métal avec du sang humain et de bouc, cette médaille magique aurait été portée par la Reine toute sa vie durant en même temps, dit-on qu’une peau d’enfant écorchée semée de figures cabalistiques. Tentons de redonner une dimension sensible à cet inextricable écheveau de fantasmes et de fantômes que le temps semble avoir figé une fois pour toutes dans la légende, à l’instar d’une Reine considérée comme l’incarnation machiavélique de la noirceur. Ceux qui connaissent la littérature magique savante de la Renaissance, reconnaitront sans difficulté sur la médaille des figures extraites des deux grands livres qui font autorité alors dans l’art des talismans: Le Picatrix, ouvrage arabe du Xème s. et le De Occulta Philosophia (La Philosophie Occulte) de Cornélius Agrippa, publié en 1533 juste avant sa mort, en France. Le “De Occulta philosophia” nous renseigne sur les figures qui y sont gravées:
-sur l’avers du talisman, on reconnaît Jupiter couronné portant le sceptre de la royauté divine et assis sur un aigle (Ganymède, son ancien amant promu à la charge d’échanson de l’Olympe). Lui fait face une curieuse figure : une femme à tête d’oiseau tenant dans sa main droite une flèche et tendant au Dieu un miroir convexe.
-sur le revers, on reconnaît Vénus au centre, déesse de la séduction et du désir qui s’incarne; elle tient un cœur (en réalité il s’agit d’une pomme)dans sa main droite et un peigne dans la gauche.
Le même ouvrage nous informe de la fonction de la figure de femme-oiseau qui crypte en vérité un avatar de Vénus: “l’image pour les opérations de Vénus est propice pour attirer l’amour; elle se réalise à l’heure où son ascendant est en poisson et prend la figure d’une femme à tête d’oiseau et les pieds d’un aigle, tenant une flèche dans la main”. Quant à l’image de Jupiter, c’est le Picatrix qui nous révèle: ”si vous souhaitez être estimé par les officiels et les juges (les puissants), faites sous l’influence de Jupiter la forme d’un bel homme aux grandes robes chevauchant un aigle à l’heure de Jupiter quand la planète est dans son exaltation. Les fonctionnaires et les juges apprécieront ceux qui portent cette image avec eux”. L’image de Vénus au revers est également décrite dans le Picatrix: “la forme de Vénus est celle d’une belle jeune fille, les cheveux épars, ayant un peigne dans une main et un fruit dans l’autre”.
Le sens en apparence obscur du talisman s’éclaire ici: il s’agit pour la Reine d’attirer l’influence bénéfique de la planète Jupiter (qui préside au pouvoir, à la reconnaissance, aux honneurs, à la poursuite de la dynastie: et on sait la menace de stérilité qui pesait sur elle les dix ans qui précédèrent la naissance de François II, l’héritier mâle de la couronne), une influence opératoire et “capturée”, conservée par la puissance de Vénus (qui accorde fécondité, liant et attraction). Les inscriptions qui étoilent la médaille ont été pour la plupart déchiffrées à l’aune des livres ci-cités: on retrouve le nom prêté aux anges qui président à la planète Vénus (“Hagiel”,”Haniel”), le nom du démon Asmodeus (“Asmodel”)qui préside aux invocations de la goétie (sorcellerie) et en augmente l’efficace. Parmi les phrases hébraïsantes qui entourent la médaille comme un cadre, l’une d’elles retient particulièrement notre attention: sur le revers “NECHAR OPRIBAL” qui est une corruption de l’hébreu “Nechar Hofer Baal” soit: “de (la femme) étrangère préserve mon époux”. Et l’on ne connaît que trop l’ascendant de la maîtresse d’Henri II, Diane de Poitiers, dont Catherine eut à souffrir, toute sa vie durant, l’occulte empire… (Texte Paris Sortilèges pour cette partie d’analyse ésotérique).
On estime aujourd’hui que ce talisman fut réalisé par Jean Fernel (médecin et astrologue) avec l’étroite participation rituelle de la Reine entre 1551 et 1554. À cette époque encore, l’avenir laissait présager tous les possibles. Catherine avait enfanté des héritiers pour le Royaume et son mari n’avait pas encore rencontré sa fin funeste. Qu’elle le porta jusqu’à sa mort en 1589 ou non, peu importe finalement puisque les horreurs qui se succèderont et dont l’histoire aujourd’hui rassemble les pièces occultes, redouble la part de mystère qui préside à l’étrange coïncidence des désirs humains et du destin.
Malgré la présence de Diane et de Catherine, Henri a eu plusieurs maîtresses et deux enfants illégitimes dont Diane de France, portant le prénom de la favorite du roi. A 40 ans, celui-ci est mortellement blessé par une lance dans l’œil lors d’un tournoi au palais des Tournelles à Paris. Ambroise Paré a tenté de le soigner sans succès. A la mort d’Henri, le 10 juillet 1559, Diane quitte la Cour. Elle part à Anet où elle meurt en 1566, à l’âge de 66 ans s’étant intoxiquée à l’or, morte d’avoir voulu rester belle. A l’annonce de sa mort, Catherine de Médicis s’est exprimée en disant : « Elle a enfin vieilli ! ».
Les secrets de beauté de la Renaissance
Diane était l’incarnation même des canons de beauté de la Renaissance.
Elle avait un profil qui impressionnait ses contemporains, avec les traits réguliers, un très joli teint, de beaux cheveux, des yeux magnifiques. Elle prenait des repas très équilibrés, elle mangeait peu et elle préférait les fruits et les légumes. Elle chassait beaucoup, elle était donc sportive.
A côté, Catherine ne l’était pas. Elle aimait bien manger et prenait du poids comme on peut le voir sur ses portraits.
Diane prenait des bains froids tous les matins. Elle marchait à vive allure avec une ombrelle et un masque pour ne pas prendre le soleil. Diane pratiquait la toilette quotidienne à une époque où l’on se méfiait de l’eau et où l’on pratiquait plutôt la toilette sèche qui consistait à frotter son corps avec un linge sec ou imbibé de parfum, plutôt que de le mouiller.
Le squelette de Diane de Poitiers
Ce dernier a été retrouvé en 2008 dans une fosse commune du cimetière d’Anet. Des révolutionnaires l’avaient enterré ici après le saccage de son tombeau. Suite aux premières études de ce squelette, on a retrouvé mille fois trop d’or dans les cheveux ce qui indiquait immédiatement une intoxication chronique. En effet, chaque matin, Diane de Poitiers avait pris l’habitude de boire des bouillions d’or soluble.
Une pratique très courante à l’époque, il règne alors la théorie des signatures : pour avoir le teint clair, lumineux et inaltérable, on doit ingurgiter de l’or. On considère que l’inaltérabilité de l’or va passer du métal au patient. Mais Diane s’empoisonne à petit feu, car malgré son aspect fascinant, l’or est très toxique pour le corps humain. Une fois ingurgité, il se dépose un tout petit peu dans les os, mais surtout dans les reins, le foie, la moelle osseuse et dans les nerfs.
Diane est bien morte d’avoir voulu être trop belle.
A l’époque, le savoir médical n’est pas encore très au point et en matière de chirurgie, on tâtonne un peu. On pratique des saignées avec des petites palettes et pour inciser, on utilise des scarificateurs. On cicatrise les plaies avec des cautères qui étaient chauffés à blanc. Ambroise Paré découvre que l’on pouvait cautériser avec des baumes et des corps gras. On utilise aussi des retires balles, des tire-balles ou becs de corbin.
Diane de Poitiers – Une quête mortelle de la beauté
Nous arrivons au bout de notre périple de huit jours sur la vie de Diane de Poitiers afin de rétablir qui elle fut réellement. Nous avons pu mettre en lumière que la vraie Diane n’est pas la Diane découverte dans la série avec Isabelle Adjani.
En 1564, par testament, et en prévision de sa mort, Diane de Poitiers avait commandé un tombeau de marbre noir et blanc (ses couleurs fétiches) à ses armes et devises dans l’église d’Anet, tandis que son cœur devait être ôté, préparé et déposé près de son époux, Louis de Brézé, grand sénéchal de Normandie, dans la cathédrale de Rouen.
A sa mort en 1566, ses dernières volontés furent respectées. Son cœur fut envoyé à Rouen et son corps embaumé par le chirurgien Ambroise Paré qui s’était occupé d’elle lorsqu’elle s’était cassé la jambe, suite à une chute de cheval, l’année précédente (1565). La fracture de la jambe a été très bien soignée car la fracture était ouverte et elle aurait dû surinfecter.
Au moment de sa mort, l’église d’Anet était en cours de restauration et Diane reposa dans l’église paroissiale pendant onze ans. En 1577, la chapelle funéraire construite sur les plans de Claude de Foucques fut achevée et Diane fut inhumée dans un magnifique tombeau de marbre noir attribué à Pierre Bontemps. Le cercueil fut placé dans une crypte voûtée en brique sur lequel repose le tombeau. Mais comme tant d’autres aristocrates, son repos fut de courte durée.
En 1795, des révolutionnaires sont entrés dans la crypte et ont profané le tombeau. Ils ont récupéré le plomb du cercueil pour en faire des « balles patriotes ». Le corps de Diane alors très bien conservé fut exposé avec celui de ses deux filles mortes en bas-âge. Diane avait encore la peau souple, le teint rosâtre. Elle portait des vêtements en taffetas noir et blanc.
Evidemment, après quelques jours à l’air libre, le corps de Diane commença à se décomposer. Il fut donc jeté dans une fosse commune avec celui des petites. A ce moment-là, des révolutionnaires prélèvent des morceaux de tissus et des mèches de cheveux ayant appartenus à Diane.
C’est donc en 2008 que la fosse commune fut ré ouverte pour retrouver le corps de Diane. Le professeur Philippe Charlier et une équipe furent chargés de cette délicate mission. L’exploration a mis en évidence huit squelettes dont ceux de deux enfants. Les os ont été exhumés et envoyés à l’hôpital de Garches dans les Hauts-de-Seine. C’est grâce à l’anthropologie médico-légale que les éléments ont pu être révélés.
En l’absence du bassin, seule la mandibule a permis d’établir qu’il s’agissait d’un individu de sexe féminin. Les vertèbres présentaient de l’arthrose sévère et les pertes dentaires sévères ont permis d’évaluer l’âge à plus de 45 ans. Il ne lui restait plus que quatre dents sur la mandibule. Ambroise Paré lui avait fait faire une prothèse dentaire, une sorte de bridge au niveau des incisives qui étaient en ivoire d’hippopotame qui noirci beaucoup plus lentement que l’ivoire d’éléphant.
Tallemant des Réaux nous dit qu’elle avait un sourire inimitable : c’est à la limite du compliment et de l’ironie.
Le rocher gauche (méat auditif externe) présentait un aspect inflammatoire d’un sujet qui pratiquait des immersions fréquentes de la tête dans l’eau froide. On sait que Diane nageait dans l’eau froide des cours d’eau environnants d’Anet jusqu’à un âge avancé.
L’étude de la mèche de cheveux a révélé un taux d’or 250 fois supérieur à la normale. Un tel taux est mortellement toxique, se déposant sur les reins, la moelle osseuse et provoquant le décès à plus ou moins long terme.
Diane prenait une décoction d’or potable. On était aux confins de la magie, l’alchimie et la médecine. L’or est l’attribut du soleil, c’est un métal inaltérable qui est considéré comme un élixir de jouvence et qui va rendre inaltérable celui qui l’absorbe. C’était la « théorie des signatures », on prenait l’esprit de l’or. Généralement, on prenait un objet en or, on le mettait dans un verre d’eau pure on le laissait tremper : c’était l’esprit de l’or. Mais Diane était tombée sur un apothicaire qui n’était pas alchimiste et qui lui préparait une vraie décoction chimique. Diane buvait donc une véritable décoction d’or, ce qui a finit par la tuer à petit feu.
L’intoxication chronique en or provoque une insuffisance hépatique, rénale, des pertes dentaires, de l’ostéoporose, des chutes de cheveux et une probable anémie qui lui donnait le teint diaphane (translucide). Diane a donc eu une défaillance multiviscérale. On voit bien son changement physique sur les portraits présentés au cours de sa vie.
En 2010, 444 ans après sa mort et 213 ans après que son corps ait été jeté dans une fosse commune sous la Révolution, les restes de Diane de Poitiers ont donc rejoint le château d’Anet, où elle repose, espérons-le, pour l’éternité.
Cette Chronique fait référence à mes publications FB de la semaine du 13 au 20 novembre 2022.
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Sources :
- Diane de Poitiers, Didier Le Fur, Templus, 2022.
- Diane de Poitiers, Ivan Cloulas, Fayard, 1997.
- Diane de Poitiers, Mireille LeSage, Télémarque, 2014.
- Les Reines de France au temps des Valois, Simone Bertière, 1996.
- Henri II, Didier Le Fur, Tallandier, 2009
- Catherine de Médicis, Ivan Cloulas, Fayard, 1999.
- Diane de Poitiers, Secret d’Histoire.